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49 matches de Premier League. 49 matches ou aucune équipe n’est venu à bout des Gunners d’Arsenal. Durant cette saison 2003-2004, les hommes d’Arsène Wenger ont réussi l’exploit de ne pas perdre en championnat, permettant ainsi au club de brandir son treizième championnat. Chronique de cette folle saison de l’autre côté de la Manche.

UNE EQUIPE COMPLETE

(Source : bbc.com)

(Source : bbc.com)

Les records appartiennent à l’histoire mais celui des Gunners reste d’autant plus dans l’histoire. L’histoire se souviendra d’une équipe talentueuse et douée aussi bien offensivement que défensivement. En effet, c’est grâce à cette solidité défensive que les londoniens ont pu concéder si peu de buts en autant de rencontres disputées. Le quatuor titulaire de la défense; Lauren, Touré, Campbell et Cole encaissèrent seulement 26 buts en 38 rencontres de Premier League. Cette ligne défensive alliait toutes les qualités nécessaires pour être aussi solide. Que ce soit de l’expérience, de la jeunesse, de la polyvalence ou autre ces joueurs là en étaient fournis. Et pourtant cette défense a été entièrement construite par Wenger. Le tacticien alsacien a su arracher Sol Campbell au rival historique, les Spurs de Tottenham; puis il a su donner de la confiance au jeune Ashley Cole formé au club et qui a, au fil de la saison, donné raison au « coach Arsène ». Puis enfin, le français a su transformer Kolo Touré et Lauren passant tout deux de milieux de terrain à des défenseurs. Et cela s’avérèrent fructueux avec seulement 0.64 buts encaissés par match en moyenne. La défense se montra de plus en plus en fort et inspirée par les bons résultats, ils continuèrent leurs démonstration. Mais cette équipe des « Invincibles » se distingua particulièrement par ses alliages de joueurs qu’elle créa. Campbell-Touré en défense centrale, Vieira- Gabriel Silva qui au milieu de terrain prouvaient qu’ils étaient le double pivot le plus impressionnant à cette époque. Le duo Ljunberg-Pirès sur les ailes qui ont transcendé à moults reprises l’Emirates Stadium. Et enfin le duo d’attaquants, celui qui fait saliver tous les fins connaisseurs, le duo Henry-Bergkamp. La symbiose parfaite entre réalisme et beauté, entre finition et création. Ce duo a brillé grâce au collectif d’Arsenal. Le hollandais se sentait tellement fort dans cette équipe qu’il sentait l’équipe invincible. Il disait: « Aujourd’hui on est pratiquement imbattables. » Mais pour eux ce n’était pas de l’arrogance, c’est être capable de savoir ce qu’ils peuvent faire ou ne pas faire. Cette équipe était un alliage parfait entre vitesse, technique, puissance, expérience et jeunesse.

ARSÈNE WHO?

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(Source : fifa.com)

« Arsène who? » titrait le daily telegraph au moment de la venue de l’entraineur français. Et pourtant celui qui fut décrié à son arrivée fut également acclamé à son apogée. Wenger fut un véritable tacticien. En témoigne le 4-4-2 mit en place. Grâce à ce dispositif l’alsacien a su polir cette effectif. Tout d’abord en créant sa propre défense composé de Laure-Touré-Campbell-Cole. Mais sur cette défense c’est surtout les métamorphoses de Lauren et Touré qui marquèrent les esprits, tout deux passèrent de milieux de terrain à des défenseurs. Un choix très audacieux mais un choix payant pour le français. Il fut également audacieux dans sa gestion des joueurs, outre les onze titulaires, Ray Parlour, Edu, Fabregas et Reyes, pour ne citer qu’eux , ont tous eu une part importante dans le succès. Mais celui qui correspond le plus à la philosophie de l’entraineur est surement le frenchies Robert Pirès. Ses déplacements, ses passes tout était d’une précision époustouflante. Lorsqu’il prenait la balle et partait dans des dribbles que lui seul à le secret, il pouvait mettre en supplice toutes les défenses. L’ailier créateur fut impliqué sur 23 buts en championnat en 36 rencontres. La liberté sur le terrain que lui laissa Arsène Wenger lui permit de briller pendant les rencontres. Mais ce ne fut pas grâce à un seul joueur que les Gunners arrivèrent à battre tous les records. Ce collectif était avant tout un groupe avec un mental de compétiteur, alliant tactique et technique individuelle. Mais les joueurs le reconnurent la chance joua un rôle très important dans le succès des Invincibles Gunners.

BATTLE OF THE BUFFET

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(Source : skysports.com)

24 octobre 2004, Old Traffrod, le monde du football est sous le choc. Après un match comparable à une bataille sanglante, Manchester United met fin à la série d’invincibilité d’Arsenal. Toutefois, les deux équipes se neutralisèrent durant près d’une heure, avant que Sol Campbelle déstabilise, à la 73ème minute de jeu, Wayne Rooney dans la surface. Et ce fut le buteur hollandais Ruud Van Nistelrooy qui s’élança lui qui avait déjà raté un pénalty la saison passée ne trembla pas. Il permit aux Red Devils de prendre l’avantage dans « The Battle of the Bullet » ou le match du buffet en raison des nombreuses fautes à la limite du fair-play. En effet, il y eut 44 fautes commises par les deux équipes et près de 119 tacles effectués. Après l’ouverture du score, les Gunners poussèrent mais n’arrivèrent guère à trouver la faille dans la défense de Manchester United. Et même pire à la dernière minute le poison Wayne Rooney reprit un centre de Smith et permit à son équipe de gagner et de mettre fin à la série historique d’Arsenal. Ce match nous montra que l’on ne peut rester invincibles éternellement. Néanmoins cette équipe rentra dans l’histoire de part ses records, son jeu et surtout par ses joueurs.

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