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Dans l’histoire du ballon rond, des dizaines de tandems d’attaquants ont donné aux supporters des frissons. Nous pouvons nommer: le duo batave Gullit-Van Basten faisant parti des dieux du Milan AC ou encore le duo galactique Ronaldo-Raùl pour ne citer qu’eux. Toutefois, c’est dans les quartiers nords de Londres que deux footballeurs ont fait les beaux jours du quartier d’Islington. Le duo Henry- Bergkamp a sublimé les pelouses de la Premiere league lorsque le français fut transféré à Arsenal en 1999. Une entente parfaite entre deux virtuoses du ballon rond qui dura six années.

RELATION ET OBSESSION DU JEU

Lorsque nous interrogeons le néerlandais sur sa relation avec Thierry Henry il la décrivait ainsi: « Dès que Thierry a le ballon, son premier geste est de lever la tête et de regarder le jeu. Du coup, notre relation était parfaite. » Rien de plus bénéfique pour l’ancien milanais lui qui faisait du jeu, l’essence même de son football. Dennsi Bergkamp, le métronome de toutes pour lesquelles il a joué, venait de trouver chez les Gunners son alter égo en l’occurrence Henry. Le français qui lui dans ses années à Arsenal frôlait le niveau du meilleur attaquant du monde. Se métamorphosant au fil des années en un tueur à gages de plus en plus létal devant le but, il montra son vrai visage en dépit de son échec transalpin. « Titi » convertissait les actions crées par Bergkamp qui lui ne dévouait aucun sentiment envers les buts. Son objectif: les passes décisives: « Marquer des buts, c’est génial aussi, bien sûr. Mais faire la passe décisive, c’est vraiment ce que je préférais. » Rien de plus merveilleux que cette relation entre un finisseur hors pair et un meneur de jeu virevoltant.

ARROGANCE ET SENS DU COLLECTIF

Le tandem londonien était devenu inarrêtable. Le génie des Pays-Bas distribuait des passes décisives à foison tandis que le spadassin français n’en finissait plus de faire trembler les filets de l’Emirates Stadium. Au sujet de son compatriote et coéquipier, Robert Pirès ne tarit pas d’éloges: « Quand il était dans un bon jour, il pouvait inscrire un triplé facilement. Il était incroyable. » Le natif des Ulis avait pourtant oublié cet instinct de tueur qui était en lui lorsqu’il fut un joueur de la Juventus. Puis, Wenger réussit la mission de le faire retrouver ses compétences de numéro 9. Cependant, Henry était un persévérant c’est pour cela qu’il a retrouvé ses qualités. Floqué du numéro 14 dans le dos traversant la défense adverse tout en jonglant, c’était aussi ce joueur arrogant. Confiant de ses vertus il en était presque égocentrique. Ce qui est paradoxalement pour celui qui se répétait à chaque fin de match ou d’une saison :  » Qu’est ce que tu as fait pour l’équipe? » D’apparence mélomane, il en était tout le contraire en mettant toutes son énergie pour l’équipe et en renouvelant le poste de buteur: « Je ne suis pas comme David (Trezeguet) qui […] va rester dans la surface. Moi il faut que je touche le ballon. Donc que je me replie c’est dans mes gênes, quitte à faire des courses de cinquante mètres. » Au final Henry se rapprochait du buteur parfait. Une alliance céleste entre puissance, vitesse et technique.

ESTHETISME ET JOUEUR TOTAL

Si Thierry Henry était la tombée de rideau du long métrage. Son compère de l’attaque était aussi croustillant que le pop-corn. Dennis Bergkamp, un joueur frisson, bourré de talents et intellect:  » Derrière chaque action, il y a une réflexion » a-t il déclaré un jour. Les gestes banales devinrent, avec lui, des gestes sublimes. Il pouvait parfaitement contrôler le ballon dans les airs. Comme il pouvait trouver cet angle de passe qui brise les défenses adverses et offre un boulevard pour ses coéquipiers. Titulaire dans le 4-4-2, instauré par Arsène Wenger, au poste de deuxième numéro 9. Son rôle sur le terrain qu’un pur numéro 9.Il était ce qu’on peut considérer aujourd’hui comme un faux neuf. Un joueur orchestrant le jeu de son équipe par ses passes lasers, ses dribbles empoisonnés. Le hollandais était le chef d’orchestre de la partition d’Arsenal. Un maestro dictant le tempo à ses coéquipiers. Le cerveau de l’équipe. Toutefois, il pouvait également être létal quand il le fallait. Autant créateur que buteur, autant passeur que dribbleur, le néerlandais aura donné des frissons aux supporters d’Arsenal durant plus de 10 ans.

Quand à son duo avec Henry, ce dernier marqua l’histoire. Avec 315 buts marqués et 175 passes décisives aura émerveillé les amoureux ronds, devenant ainsi les premières légendes du nouveau millénaire.

2 réponses à « Les invincibles Gunners : succès et duo légendaire (2/2) »

  1. […] Découvrez le récit des Invincibles par la Causerie. […]

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